🌟 Les Émotions au Travail
Épisode 8 🌟

💖Ah les émotions ce phénomène complexe et fascinant qui peut grandement influencer notre façon de penser et de percevoir le monde qui nous entoure. Saviez-vous que nos émotions peuvent également être influencées par des biais cognitifs ?

Un biais cognitif est un schéma de pensée trompeur et faussement logique, qui exerce un impact significatif sur notre perception, notre attention, notre empathie et nos croyances, générant des distorsions dans notre expérience émotionnelle. Aujourd’hui, 250 sont répertoriés.

Les trois cerveaux 🧠– reptilien, limbique et néocortex – jouent des rôles distincts dans nos vies mentales. Le cerveau reptilien se consacre aux besoins élémentaires, le cerveau limbique régule les émotions, les souvenirs et les relations, tandis que le néocortex est le siège du raisonnement et de la stratégie.

Mais alors quel lien fait-on entre les trois cerveaux, les biais cognitifs et les émotions ? Focalisons notre attention sur trois biais cognitifs spécifiques : celui de l’attention, du décalage empathique et de la croyance.

      💭Le biais cognitif d’attention, étroitement lié au cerveau reptilien, se manifeste lorsque nous accordons une importance accrue aux stimuli perçus comme des menaces ou des dangers immédiats. Par exemple, dans une conversation captivante, un bruit soudain peut capturer notre attention, reflétant ainsi l’instinct de survie de notre cerveau reptilien. Cette réaction peut susciter des émotions telles que la peur, l’anxiété ou l’agitation, même en l’absence de réel danger.

      👐🏻Le biais cognitif de décalage empathique, associé au cerveau limbique, intervient dans notre capacité à comprendre les émotions d’autrui. Ce biais peut entraîner des malentendus, surtout lorsque les émotions diffèrent des nôtres. Il nous pousse à juger les autres selon nos propres émotions, ce qui peut entraîner des conflits, notamment dans des contextes professionnels où des réactions émotionnelles divergentes peuvent être mal interprétées.

      🫏Le biais cognitif de croyance, étroitement lié au néocortex, se manifeste lorsque nous accordons plus de crédit à nos idées existantes, même en présence de preuves contradictoires. Nos croyances, souvent enracinées dans notre identité, peuvent influencer nos décisions de manière irrationnelle.

Heureusement, notre cerveau est un réseau d’interactions en constante évolution. Cultiver un esprit critique, prendre du recul et être conscient de nos propres biais émotionnels sont des premiers pas pour voir les événements sous un angle différent. Cela améliore la compréhension mutuelle et renforce la prise de décision.

Alors, quel intérêt y a-t-il à développer ce talent et à accroître notre intelligence émotionnelle ? Comment pouvons-nous progresser dans ce domaine fascinant ?